Soutenir la pêche, faciliter la gestion des ports

En cette fin d’année, le poisson tient une place d’honneur sur les tables des fêtes. Pourtant, la situation de nos pêcheurs reste préoccupante. Le chiffre d’affaires de 1 200 navires français, de Dunkerque à Bayonne, va être fortement impacté par la baisse drastique des quotas de maquereau.

Cette espèce, accessible aux ménages, est aujourd’hui menacée par la surpêche, notamment de la part de pays extra-européens. Il est urgent de lui laisser le temps de se reconstituer.

Mais il est tout aussi crucial de veiller à ce que les pays tiers, avec lesquels l’Union européenne a signé des accords de pêche, gèrent cette ressource de manière aussi responsable que nous. Nous devons nous assurer que les poissons importés ne proviennent pas de stocks surpêchés.

J’ai alerté la ministre de la Mer dès le 5 décembre sur cette situation et je reste mobilisé aux côtés de nos pêcheurs. Ils font partie de la solution pour préserver nos océans et nous devons tenir compte de leurs avis.

Le Conseil des TAC et quotas a bien acté une baisse impactante pour nos navires de pêche : le quota provisoire français est divisé par sept, soit 2 427 tonnes jusqu’au mois de juin.