Je suis intervenue ce matin, au nom de mon groupe au Sénat sur la proposition de loi visant à interdire les « thérapies de conversion ».
J’ai salué, sur cette dernière lecture, le travail réalisé par la députée La République en marche de l’Allier, Laurence Vanceunebrock, qui est l’autrice de cette proposition de loi et conclure sur les propos qu’elle tenait justement justement en introduction au débat, il y a trois mois :
« Parler de « thérapies de conversion » en France, en 2021, peut sembler surprenant tant ces pratiques moyenâgeuses sont barbares et contraires à nos valeurs et à nos droits fondamentaux. Certains de nos concitoyens en sont pourtant victimes, victimes d’être qui ils sont, victimes de leur identité. Aujourd’hui, dans notre pays, certains tentent de faire croire à nos enfants qu’ils sont malades, malades d’aimer et malades d’être. Ces bourreaux prétendent pouvoir, par des moyens divers d’une extrême violence, changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Ici, dans cet hémicycle, par la proposition de loi que nous allons examiner, je tiens à dire à toutes et à tous qu’il n’y a rien à guérir, qu’aimer une personne du même sexe ou se sentir d’un genre différent de celui assigné à la naissance ne sont en rien des maladies. Il devrait s’agir d’une évidence et pourtant nous devons le rappeler. »
Ce texte a été adopté à l’unanimité.