Les inscriptions pour le colloque que j’organise demain au Palais du Luxembourg sont désormais closes.
A l’issue de nos échanges, je publierai ici-même la synthèse des prises de parole ainsi que l’enregistrement intégral de cette matinée.
En attendant, je veux vous présenter les 17 intervenant(e)s qui seront présents demain et par la même occasion les remercier : ici
Le mentorat est une forme d’apprentissage destiné à soutenir une personne – un jeune ou un adulte – à différentes étapes de son parcours personnel, scolaire et / ou professionnel.
C’est un moyen efficace pour le mentor de communiquer tout un éventail de compétences, et pour le mentoré d’ac- quérir du savoir-faire et du savoir-être.
Il s’agit d’un transfert d’expertise qui s’inscrit dans une relation de réciprocité et d’enga- gement mutuel, entre une personne d’expé- rience et une autre qui en a moins.
En fonction de l’objectif, cette relation peut s’échelonner sur une période plus ou moins longue. Elle implique généralement des rencontres, mais la crise sanitaire est venue encourager le « e-mentorat ». Nous en parlerons.
Depuis quelques années, ces nouvelles formes d’engagement sont en plein essor dans notre pays. Ce sont des dizaines de milliers de binômes qui se sont constitués dans des domaines divers et au sein de nombreuses structures, associations et entreprises.
Avec un budget de 30 millions d’euros dédié
dans le Plan de relance, le gouvernement est venu en soutien aux acteurs du secteur. Cette nouvelle déclinaison du plan « 1 jeune, 1 solution » fixe comme objectifs : 100 000 jeunes mentorés en 2021, 200 000 en 2022. Une ambition qui pose la question du changement d’échelle avec la mobilisa- tion de nouveaux bénévoles et l’information adaptée à destination des publics ciblés. Les collectivités territoriales jouent également un rôle majeur.
Lors de cette matinée d’échanges, au cours de deux tables rondes et de plusieurs interventions, nous tenterons de répondre, ensemble, à plusieurs questions :
• Quel est l’état des lieux des pratiques de mentorat en France ? Quelle cartographie des acteurs et quel maillage territorial ? Quelles actions menées en la matière dans d’autres pays ?
• Quelles spécificités de ce type d’accompa- gnement, par rapport aux autres formes exis- tantes d’éducation populaire par exemple ? Quelles sont les « bonnes pratiques » ? Quelles perspectives de développement à court et moyen terme ? Quels freins ?
• Quelles relations des structures présentes avec les élus locaux et les services de l’État ?
Nous entendrons aussi des témoignages.
En espérant que nos débats puissent nourrir les réflexions en la matière.
Ces engagements permettent de dessiner un horizon pour que tous les enfants qui le souhaitent puissent bénéficier d’une solution d’accompagnement adaptée.
C’est aussi là une idée prometteuse pour créer des liens de solidarité et de mixité.