Je suis intervenue hier matin en séance sur la problématique des temps complets pour les accompagnants d’élèves en situation de handicap #AESH.
Depuis 2017, le nombre d’AESH a crû de 40 % ; 430 000 enfants, 100 000 de plus qu’en 2017, bénéficient de cet accompagnement.
J’ai salué l’engagement de ces professionnels et le soutien des pouvoirs publics à cette politique d’inclusion.
Cependant, ces 120 000 personnels correspondent dans les faits à 80 000 équivalents temps plein : c’est-à-dire que beaucoup n’ont pas de contrat plein, et perçoivent donc des rémunérations plus faibles.
La question est la suivante : comment leur proposer 35 heures hebdomadaires ?
Le Président de la République a rappelé que la vraie difficulté était d’avoir un service complet. Les élus finistériens m’ont interpellée sur les difficultés à recruter et maintenir en poste ces professionnels, notamment du fait de l’articulation difficile entre temps scolaire et périscolaire.
La réponse pourrait passer par un dispositif global, afin d’éviter la rupture dans l’accompagnement des enfants et garantir la continuité et la cohérence des interventions des AESH, afin de consolider leurs contrats.
À la suite de la décision de 2020 du Conseil d’État, la proposition de conventionnement de mise à disposition des AESH recrutés par l’éducation nationale lorsque leur présence est requise sur le temps périscolaire pourrait être une réponse pertinente.
Il faut trouver la meilleure formule juridique et administrative, pour les collectivités territoriales et pour l’État.