Hier, 7 décembre, en commission Aménagement du Territoire et Développement Durable, nous avons auditionné :
- Baptiste JULIEN, responsable du pôle eau AMORCE
- Bruno FOREL, Président et Frédéric MOLOSSI, co-président de l’Association nationale des élus de bassin
- Thierry Burlot, président du Cercle français de l’Eau que j’ai eu plaisir à retrouver au Sénat. Merci pour cette présentation.
L’objet de cette réunion portait sur la gestion de la compétence eau par les collectivités territoriales dans un contexte de changement climatique.
L’occasion pour moi d’évoquer la nécessaire association de l’ensemble de la population à nos politiques de l’eau :
L’ensemble du pays a été touché par la sécheresse, et des restrictions des usages de l’eau, plus ou moins sévères, ont été, et sont parfois encore mises en œuvre.
Depuis 2001, la France métropolitaine a perdu 14% de ses ressources en eau renouvelable par rapport à la période 1990-2001.
Fin août, Elisabeth Borne, lors des rencontres des entrepreneurs de France, a abordé la notion de planification écologique de l’eau.
Avec l’objectif d’identifier les actions dont nous avons et aurons besoin pour accélérer la transition écologique et atteindre les baisses de prélèvements, tel que fixées lors des Assises de l’Eau : – 10 % d’ici 2025, – 25% d’ici 2035.
La gestion de l’eau se doit d’être plus résiliente, plus fiable, et ce dans les trois domaines principaux que sont l’industrie, l’agriculture et les usages du quotidien.
Pour ce faire, il parait indispensable de parvenir à un « consensus sur l’eau », ce qui représente un enjeu national et territorial.
Cela passe par un effort de démocratisation, d’éducation et de communication, ciblée et continue, sur les usages et leur priorisation. Cette nécessité, c’est finalement celle d’une connaissance partagée des citoyens, des élus et de toutes les parties prenantes.
Mon interrogation ce matin, en commission, a été la suivante :
Selon vous, comment rend-on plus compréhensible et lisible une politique publique aussi essentielle que celle de l’eau ?
Comment associe-t-on mieux l’ensemble d’une population à la gestion durable de l’eau ?
Avez-vous pu identifier des pratiques vertueuses en la matière, au niveau d’un bassin de vie, d’une collectivité dans le cadre de vos travaux ?