J’ai rencontré ce matin, au siège de ma permanence les représentants de la radio locale « Légendes FM », installée sur Plouguerneau.
Légende FM est une radio associative temporaire (n’émettant pas à l’année en raison de l’absence d’autorisation annuelle disponible, délivrée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) basée sur la commune de Plouguerneau dans le Nord-Finistère. Elle a été officiellement lancée le 1er juillet 2006 sur le 94.6 MHz à Plouguerneau. Gérée par l’association Radio Légende, elle émet chaque année d’avril à novembre sur le 107.6 MHz. Sa zone de diffusion FM s’étend au nord de Brest, de la Côte des Légendes vers le Pays des Abers (Guissény, Plouguerneau, Lannilis, Landéda, Plouvien, Lesneven, Bourg-blanc, Plabennec, Plouguin et Saint-Pabu). Elle est également accessible via Internet.
Les radios locales ayant disparues au fil du temps, rachetées par des réseaux pour certaines, l’objectif de la station est de réimplanter un vrai média audiovisuel local dans le Nord-Finistère permettant aux collectivités locales, associations sportives et culturelles, commerçants et entreprises du secteur, de retrouver un véritable relais médiatique abordable, près de chez eux. C’est le rôle endossé par la station depuis 15 ans en tant que radio temporaire.
Outre l’activité radio et vidéo, Légende FM a organisé ou a participé à plusieurs concerts et plus récemment à la Fête de la Bretagne à Lesneven en mai dernier. A l’échelle européenne, Légende FM est également partenaire de l’OFAJ (Office franco-allemand pour la Jeunesse).
Légende FM ayant une fréquence temporaire, elle ne peut pas bénéficier du régime du FSER de l’état (Fond de Soutien à l’Expression Radiophonique destiné aux radios associatives), contrairement à ses consoeurs émettant à l’année. Cette aide peut atteindre jusqu’à 40 000 euros en fonction de la taille de la structure.
Depuis 15 ans, malgré sa volonté de pérenniser ce projet, Légende FM est toujours une radio dite « temporaire » du fait qu’elle ne diffuse en FM qu’une partie de l’année. Cela fait donc depuis 2006 qu’elle dépose une demande de fréquence temporaire chaque année (d’avril à novembre). Lorsque qu’elle a l’opportunité d’un appel aux candidatures, elle dépose également des dossiers au CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour l’attribution d’une fréquence définitive. En vain jusqu’à ce jour.
Dans un souci d’équité, elle revendique auprès du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de bénéficier d’une fréquence.
Je me suis engagée à saisir le Ministère de la culture et le CSA sur ce dossier.