Ce matin, en Commission Développement Durable et Aménagement du Territoire, nous auditionnions M. Olivier Thibault, dont la nomination aux fonctions de directeur général de l’Office français de la biodiversité (OFB) est proposée par le Président de la République.
L’occasion pour moi de l’interpeller sur la question des Aires Marines Protégées et plus particulièrement sur l’impact de la pêche sur les écosystèmes.
J’ai débuté mon intervention en ma qualité de sénatrice du Finistère, en renouvelant tout mon soutien aux agents de l’OFB dont le bâtiment, basé à Brest, a été ravagé par un incendie le 30 mars dernier. Je sais que cet épisode a été particulièrement traumatisant pour les professionnels de l’OFB.
Le secteur de la pêche, en Bretagne et notamment dans le Finistère, subit une série de crises difficiles ; Brexit, prix du carburant, et plus récemment, une orientation de la Commission Européenne visant à interdire toute pêche dans les Aires Marines Protégées, puisque cette interdiction concernerait tous les engins mobiles de fonds.
En conséquence cela reviendrait à dire à nos pêcheurs à la coquille qui ont montré depuis des décennies qu’ils protègent la ressource, qui la valorisent, qu’ils devraient arrêter purement et simplement leurs activités ! Il faudrait aussi dire aux producteurs d’huîtres plates et aux pêcheurs artisanaux qu’il faudrait stopper toute activité…
Cette interdiction n’est plus d’actualité, suite à l’intervention du gouvernement, je m’en réjouis.
Cependant le débat reste ouvert sur ce sujet sensible de la protection des aires marins protégées et du nécessaire et délicat équilibre entre préservation d’une pêche artisanale et protection de biodiversité.
J’ai souhaité avoir l’avis du futur directeur de l’OFB sur ce dossier.
La réponse d’Olivier Thibault :